Yassine Karim, directeur général de Tennaxia Consulting, a donné le ton en soulignant l’importance du thème abordé : « Le sujet de la durabilité 4.0 est aujourd’hui central dans les stratégies d’entreprises.
Il s’agit de réinventer nos démarches de management, en plaçant l’IA au cœur des processus RSE et QHSE ». Cette déclaration a ouvert le débat sur les potentialités offertes par les nouvelles technologies pour accompagner les entreprises dans leurs responsabilités sociétales.
Par la suite, le discours de Khalid Baghri, directeur général de la Société marocaine de stockage (SOMAS), a capté l’attention des participants lorsqu’il a illustré l’impact direct de la RSE sur la performance de son entreprise. « Chez SOMAS, le chemin de la RSE a transformé notre approche industrielle.
En tant que leaders du stockage stratégique de gaz au Maroc, nous avons intégré les principes de durabilité dans notre ADN. Cette démarche n’est pas simplement une obligation réglementaire, elle est intrinsèque à notre stratégie de long terme », a déclaré Baghri. Il a rappelé que la durabilité n’est pas un concept théorique : « Il ne peut y avoir de performance sans RSE, et il ne peut y avoir de RSE sans performance. Ce sont deux concepts indissociables qui garantissent la pérennité des entreprises et leur acceptabilité dans la société ».
Les experts sont unanimes à dire que l’IA possède un potentiel énorme pour transformer les démarches RSE des entreprises. Il s’agit notamment des algorithmes pouvant analyser des volumes massifs de données pour identifier des inefficacités énergétiques. De plus, grâce à l’IA, les entreprises peuvent surveiller en temps réel leurs impacts environnementaux, sociaux et économiques, et réagir rapidement pour corriger les dérives. D’où l’importance de collecter et de gérer les données. Ce point a été soulevé par Zouheir Lakhdissi, entrepreneur tech et consultant en intelligence artificielle, qui a expliqué comment l’IA peut transformer
