Elon Musk a dévoilé le robotaxi de sa société Tesla lors d’une présentation à Los Angeles, envisageant une production « avant 2027 » malgré de nombreux obstacles techniques et réglementaires à franchir avant une mise en service.
Le taxi, dépourvu de volant et de pédales, doit être commercialisé à moins de 30 000 dollars (27 500 euros), rechargeable par induction et « 10 à 20 fois » plus sûr qu’une voiture conduite par un humain, a affirmé Elon Musk depuis les studios de cinéma de la Warner.
Tesla espère donner en 2025 le départ des conduites « complètement autonomes, sans supervision » au Texas et en Californie avec les modèles existants, avant de commencer la production de masse du robotaxi, appelé « cybercab ».
« J’ai tendance à être un peu optimiste en ce qui concerne les délais, mais en 2026, donc oui, avant 2027. Permettez-moi de le dire comme cela », a poursuivi le patron du constructeur de véhicules électriques. Cinquante unités de ce véhicule aux portes papillon ont déjà été fabriquées, a-t-il ajouté.
Le milliardaire a par ailleurs fait défiler des robots humanoïdes dansants, baptisés « Optimus », assurant qu’ils seraient un jour capables d’effectuer des tâches domestiques et d’entretenir des relations amicales, pour un prix compris entre 20 000 et 30 000 dollars (18 300 à 27 500 euros).
Waymo dispose de plus de 700 robotaxis – des Jaguar blanches –, dont 300 à San Francisco, mais le service est également présent à Phoenix (Arizona), Austin (Texas) – terres de Tesla –, Los Angeles et bientôt Atlanta (Géorgie). Chaque semaine, la société assure 100 000 courses payantes.
Contrairement aux véhicules conduits par des humains, les robotaxis peuvent circuler 24 heures sur 24, sans tomber malade, sans faire grève, sans pause, et des études montrent qu’ils sont moins accidentogènes. En revanche, sur une route non balisée ou en plein blizzard, ils pourraient atteindre leurs limites.