À partir de novembre 2024, le contrôle des passeports à l’entrée et à la sortie des pays de l’Union européenne connaîtra une transformation majeure. Les traditionnels tampons apposés sur les passeports disparaîtront progressivement au profit d’un système électronique, plus moderne et rapide, pour certains voyageurs.
Selon Le Figaro, ce nouveau dispositif, appelé Entry/Exit System (EES), concernera les non-ressortissants de l’UE. Lors de leur arrivée, ils devront scanner leur passeport à des bornes automatiques, enregistrant ainsi leurs données personnelles, y compris des informations biométriques comme les empreintes digitales et des scans faciaux, relevés tous les trois ans. Le système enregistrera également les dates et lieux d’entrée et de sortie, ainsi que tout refus d’entrée éventuel.
Ce processus simplifié et sécurisé vise à mieux gérer les flux de voyageurs tout en offrant un contrôle renforcé des documents et des durées de séjour. Les informations des touristes, comme ceux venant du Maroc où d’un autre pays , seront conservées pendant trois ans, évitant ainsi la répétition des enregistrements annuels. Tous les États membres de l’UE, à l’exception de Chypre et de l’Irlande, ainsi que certains pays de l’espace Schengen, adopteront cette nouvelle modalité.
Initialement prévu pour 2022, le déploiement de l’EES a été retardé en raison de problèmes techniques liés à l’installation des bornes automatisées. Mais avec ce lancement en novembre 2024, les contrôles frontaliers dans l’UE seront plus efficaces et fiables.
Pour les voyageurs marocains, cette transformation signifie une simplification des procédures de contrôle aux frontières de l’UE. En scannant leur passeport à des bornes automatiques, ils pourront éviter les longues files d’attente et bénéficier d’un processus plus rapide et plus sécurisé. Les informations biométriques enregistrées permettront également de renforcer la sécurité et de mieux gérer les flux de voyageurs.
