Les startups marocaines ont levé 17 millions de dollars au cours du premier semestre 2024, selon un rapport de la plateforme de données de capital-risque MAGNiTT.
Cette performance place le Maroc dans le top 5 des pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) ayant levé le plus de fonds. Bien que les startups saoudiennes aient recueilli le plus de financement avec 412 millions de dollars, suivies par les Émirats arabes unis avec 225 millions de dollars et l’Égypte avec 86 millions de dollars, le Maroc et le Koweït ont rejoint le top cinq avec respectivement 17 et 14 millions de dollars.
En termes de nombre de transactions, les Émirats arabes unis arrivent en tête de liste avec 83 transactions, soit une augmentation annuelle de 11%. L’Arabie saoudite suit avec 63 transactions, soit une baisse de 3%, l’Égypte avec 28, soit une baisse de 15%, et le Maroc et Bahreïn avec respectivement 10 et 7.
Cependant, les trois premiers marchés, à savoir l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte, ont tous enregistré une baisse respective de 7, 19 et 75%. Dans l’ensemble, le nombre total de transactions dans la zone MENA a atteint 211, soit une baisse de 18 % au premier semestre, tandis que les sorties ont chuté de 63% à seulement 10.
Le commerce électronique était le secteur le plus financé avec 244 millions de dollars, tandis que la fintech était l’industrie de choix en termes de nombre de transactions. Sanabil Investments, du Fonds d’investissement public, était l’investisseur le plus actif dans la région avec 57 millions de dollars de capital déployé.
Selon les données de MAGNiTT, le nombre d’investisseurs dans l’écosystème du capital-risque dans la zone MENA a connu une augmentation annuelle de 33 % au premier semestre 2024. Cette confiance croissante a entraîné une augmentation de 130 % du nombre de fonds lancés dans la région au cours de cette période. Cependant, les données ont également révélé que malgré l’augmentation du nombre d’investisseurs, seuls 768 millions de dollars de financement ont été investis dans les startups régionales, soit une baisse de 34 % sur un an.