Mohamed Mhidia, le Wali de la région de Casablanca, a introduit une méthode pour cartographier et surveiller l’évolution de l’urbanisation dans la capitale économique du Royaume.
Cette initiative vise à éliminer les constructions anarchiques et à libérer l’espace public, répondant ainsi à une problématique croissante dans les zones périphériques de Casablanca, notamment à Bouznika et dans le quartier de Californie.
L’urbanisation non réglementée dans ces régions a été mise en évidence par des images satellites, révélant la construction de nombreuses villas et extensions résidentielles sans respect des normes d’urbanisme. Pour contrer cette tendance, l’utilisation de drones le long de la bande côtière, de Zenata à Aïn Diab, a été mise en œuvre afin de détecter les violations des réglementations de construction.
Cette stratégie s’inscrit dans un plan plus large visant à dégager de l’espace pour les infrastructures prioritaires et à accélérer la finalisation des projets en retard, dans le contexte de la candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du Monde 2030. Cette initiative nécessite une refonte significative de l’infrastructure urbaine pour anticiper les défis à venir.
Des actions concrètes ont déjà été observées, avec le lancement d’une vaste campagne de démolition des constructions illégales à l’entrée sud de la ville, entre Lissasfa et Had Soualem, ainsi qu’à Al Hay Hassani pour élargir la route de Nouaceur. Parallèlement à ces mesures de démolition, les autorités se sont également engagées dans la réhabilitation des zones dégradées, notamment à Lissasfa où le projet « Amanah 1 » prévoit la rénovation des bâtiments les plus anciens de la région.
En combinant technologies avancées et actions concrètes, cette stratégie vise à préserver l’intégrité de l’espace public et à promouvoir un développement urbain harmonieux et durable, soulignant l’engagement du Maroc vers une amélioration significative de sa gestion territoriale.
