En 2024, la sécurité en ligne est plus que jamais au cœur des préoccupations mondiales.
Réalisée auprès de 16 795 personnes dans 17 pays, cette étude menée par Microsoft offre un panorama inquiétant des risques encourus sur Internet, mettant en exergue la nécessité d’une vigilance et d’une éducation accrues à l’égard des dangers numériques.
L’enquête révèle que 67% des participants ont été confrontés à des risques en ligne au cours de l’année précédente, avec des expériences variées en fonction des régions. L’Afrique du Sud se distingue par le taux d’exposition le plus élevé 84%, tandis que la France affiche le taux le plus bas 57%, soulignant une disparité géographique marquée en matière de sécurité numérique.
Les risques identifiés sont multiples et concernent notamment la désinformation, le contenu violent, le harcèlement en ligne et les menaces de violence. Les adolescents se révèlent particulièrement vulnérables, avec un pourcentage élevé signalant une exposition aux risques, notamment en ce qui concerne les contenus sexuellement explicites et le harcèlement.
Une différence notable est observée entre les genres, les filles étant plus susceptibles de rencontrer des risques en ligne que les garçons, en particulier pour ce qui est des contenus à caractère sexuel. Cette tendance est encore plus prononcée chez les jeunes s’identifiant comme LGBTQ+, qui font état d’un niveau d’exposition aux risques significativement plus élevé.
Face à cette réalité, les stratégies d’adaptation varient. Les adolescents adoptent des comportements prudents, tels que le maintien de leurs comptes en mode privé et la réticence à partager des informations personnelles. Par contraste, les parents semblent privilégier des méthodes de surveillance et de dialogue, espérant ainsi protéger leurs enfants des dangers du net.
Néanmoins, l’étude met en lumière un écart important entre la perception des parents et l’expérience réelle des adolescents, suggérant un besoin d’amélioration dans la communication et l’éducation sur les risques en ligne.