Après une expérience mitigée dans le domaine du métavers, Meta, anciennement connue sous le nom de Facebook, se réinvente en embrassant pleinement le potentiel de l’intelligence artificielle.
La firme, dirigée par Mark Zuckerberg, a su tirer les leçons de ses précédents défis et s’engage désormais résolument dans la voie des technologies d’IA avancées.
L’introduction du modèle Llama-2, le chatbot Meta AI, et le générateur d’images Emu marque une évolution significative dans la stratégie de l’entreprise. Mark Zuckerberg, anticipant les tendances futures, vient de dévoiler la feuille de route de Meta pour l’année en cours. Parmi les annonces les plus marquantes, l’arrivée d’un chatbot capable de rivaliser avec ChatGPT, tout en étant open source. Ce nouveau chatbot serait basé sur une version améliorée, Llama-3, reflétant l’engagement de Meta à développer des technologies responsables et accessibles.
Pourtant, cet engouement pour l’IA ne signifie pas l’abandon du métavers. Au contraire, Mark Zuckerberg considère ces deux domaines comme complémentaires. L’intégration de Meta AI dans les Ray-Ban, lunettes de réalité augmentée et virtuelle commercialisées par l’entreprise, en est un exemple concret. Meta envisage une synergie entre l’IA et le métavers, où les avancées technologiques dans un domaine alimentent l’innovation dans l’autre.
Pour soutenir cette ambition, Meta prévoit d’investir massivement dans l’infrastructure matérielle. Les data centers de l’entreprise devraient être équipés de 350 000 processeurs H100 de Nvidia d’ici la fin de 2024, une étape clé pour la réalisation de ces projets ambitieux.