OpenAI, le créateur de l’intelligence artificielle ChatGPT, a récemment mis à jour ses directives pour permettre l’utilisation de ses technologies dans l’industrie de la défense, tout en maintenant une interdiction stricte sur la création d’armes ou d’outils de surveillance.
Depuis son apparition, ChatGPT a profondément influencé le monde de la technologie, avec des applications qui s’étendent bien au-delà de son site Web initial et de son application. Des géants de la tech tels que Microsoft et le réseau social Snapchat figurent parmi les nombreux utilisateurs qui tirent parti de l’intelligence artificielle d’OpenAI.
La révision de la politique d’OpenAI, qui a été mise en lumière par TechCrunch, supprime les restrictions antérieures contre l’utilisation de ses technologies à des fins militaires et de guerre. Cette modification a suscité des inquiétudes, mais dans un communiqué, OpenAI a clarifié que les applications militaires de ses technologies seraient strictement limitées.
TechCrunch rapporte que, bien que la politique ait été ajustée pour permettre l’utilisation des technologies d’OpenAI dans le domaine de la défense, l’entreprise a souligné que l’utilisation de l’IA dans le secteur militaire ne serait pas universellement approuvée. En particulier, il est explicitement interdit d’utiliser ChatGPT et d’autres outils OpenAI pour développer des armes ou des logiciels de surveillance. Le créateur de ChatGPT a affirmé que leur politique reste ferme sur le fait que leurs outils ne doivent pas être utilisés pour causer du tort, développer des armes, surveiller les communications ou endommager des biens.
Cependant, il existe des domaines d’application bénéfiques dans le secteur de la sécurité nationale qui sont alignés sur la mission d’OpenAI. Par exemple, l’entreprise collabore avec la DARPA, l’agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense, pour favoriser le développement de nouveaux outils de cybersécurité destinés à protéger les logiciels open source essentiels aux infrastructures critiques et à l’industrie. La mise à jour de la politique vise à clarifier ces utilisations bénéfiques et à faciliter les discussions sur ces sujets.