Le monde de l’intelligence artificielle est secoué par une vague de poursuites judiciaires, notamment contre OpenAI et Microsoft.
Ces entreprises sont accusées par des auteurs de s’être illégalement servies de leurs œuvres pour entraîner des modèles de langage (LLMs).
Vol délibéré ?
Depuis novembre dernier, des auteurs, dont Nicholas A. Basbanes et Nicholas Gage, reprochent à ces géants technologiques un « vol massif et délibéré » de contenus protégés par le droit d’auteur. Ils affirment que leurs travaux ont été utilisés sans leur consentement, contribuant ainsi à enrichir les entreprises sans offrir de contrepartie financière.
Réclamations importantes
Face à ce qu’ils considèrent comme un vol systématique de leurs œuvres, les plaignants demandent des dommages et intérêts pouvant atteindre 150 000 dollars par œuvre violée. Ils souhaitent également obtenir une injonction permanente pour prévenir de futurs préjudices.
Une situation qui s’aggrave
Ce conflit survient dans un contexte où OpenAI fait déjà l’objet de plusieurs autres actions en justice. Parmi les plaignants figurent des auteurs de fiction reconnus comme George R.R. Martin, John Grisham et Jodi Picoult. La situation s’est aggravée en décembre 2023 lorsque le New York Times a intenté une action en justice contre OpenAI et Microsoft, les accusant d’avoir utilisé ses articles pour entraîner leurs systèmes d’IA.
Nouveau tournant
Cette série de poursuites pose des questions cruciales sur l’utilisation de données protégées par le droit d’auteur dans le développement de l’IA. La décision de la justice sur ces cas pourrait redéfinir les règles du jeu pour l’industrie entière de l’intelligence artificielle, impactant ainsi la manière dont les entreprises utilisent le contenu protégé pour entraîner leurs modèles.