Le parlement marocain se trouve actuellement au cœur d’un débat intense sur le réseau social chinois TikTok.
Plusieurs députés ont exprimé leur préoccupation quant aux dangers potentiels de certains types de contenus diffusés sur cette plateforme, poussant certains à appeler à son interdiction au Maroc.
L’une des principales préoccupations soulevées concerne l’infantilisation de la société, la mendicité électronique en hausse et les contenus jugés inappropriés pour les enfants. Ces questions ont été mises en avant par des représentants parlementaires, soulignant l’urgence de la situation.
La Commission de l’éducation, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants a récemment examiné une proposition visant à interdire TikTok, ainsi que d’autres réseaux sociaux critiqués pour leur manque de sécurité et de normes d’utilisation transparentes, notamment en ce qui concerne la protection des enfants et des adolescents.
La députée du PAM Hanane Atarguine s’est particulièrement impliquée dans cette question, interrogeant la ministre de la Transition numérique, Ghita Mezzour, sur les mesures que le gouvernement envisage de prendre pour protéger les jeunes de moins de 18 ans des effets néfastes de ces plateformes. Atarguine a souligné que des pratiques et comportements illégaux, comme la mendicité et le harcèlement, échappent souvent au contrôle sur plusieurs applications.
La question soulevée par Atarguine est d’autant plus importante que de nombreux pays ont déjà pris des mesures pour restreindre l’accès des mineurs à certains réseaux sociaux ou limiter les pratiques illégales sur ces plateformes.
Nabil Dakhch, membre du groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a également exprimé son inquiétude, prévenant que l’usage de TikTok s’est répandu et incitant à prendre des mesures pour protéger les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Il a mis en garde contre les risques sociétaux et les répercussions psychiques et intellectuelles liées à l’utilisation de TikTok et de plateformes similaires.
